Unicef Belgique lance une campagne d’information contre la pauvreté infantile

 

BRUXELLES 15/11/2021 12:48 (BELGA)

En Belgique, un enfant sur cinq vit dans la pauvreté, rappelle lundi le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) à l’occasion du lancement de sa campagne d’information de grande ampleur contre la pauvreté infantile. Intitulée « Ce n’est pas parce qu’on ne la voit pas que la pauvreté n’existe pas », l’action s’inscrit dans le cadre de la semaine des droits de l’enfant.

 

Unicef Belgique, en collaboration avec le Réseau belge de lutte contre la pauvreté, s’adresse dès lundi aux institutions, aux organisations sociales, aux entreprises, aux écoles, aux jeunes et au grand public via des canaux d’information papier et numérique, en leur demandant de rendre la pauvreté des enfants visible et de la combattre, explique l’agence onusienne dans un communiqué.

 

La reine Mathilde, présidente d’honneur d’Unicef Belgique, s’entretiendra en outre de manière informelle avec des jeunes et des familles vulnérables le 6 décembre.

 

Les actions d’Unicef Belgique prennent appui sur un programme en cinq points qui vise à « protéger nos enfants de la pauvreté et éviter une génération perdue », précise-t-elle. Parmi ces points, figurent notamment le relèvement des minima sociaux et le renforcement de la protection sociale, la garantie d’un accès gratuit de tous les enfants à des soins de santé et à une éducation de qualité, ainsi que le soutien aux familles.

 

« La pauvreté augmente, les inégalités s’accentuent et la pandémie perturbe les services essentiels qui assurent la santé, l’éducation et la protection de nos enfants et de nos jeunes », pointe l’Unicef. « Les progrès vers la réalisation des Objectifs de développement durable connaissent un ralentissement et ce sont les enfants qui sont les plus touchés. »

 

« La Belgique ne sera pas épargnée », déclare le directeur général d’Unicef Belgique, Dirk Jacxsens. « Si nous n’agissons pas de toute urgence, nous risquons de perdre une génération entière d’enfants. Et cela, nous ne pouvons l’admettre ou le passer sous silence. »