Bruxelles 30/01/2025 06:30 (BELGA)

Un tiers (31%) des conducteurs wallons se sont déjà arrêtés sur la bande d’arrêt d’urgence, parmi lesquels un tiers (33%) pour des raisons injustifiées comme passer un appel téléphonique ou encore uriner, selon une enquête publiée jeudi par l’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR).

L’Agence rappelle que ce comportement est interdit et « extrêmement dangereux », le risque de collision avec un véhicule lancé à 120 km/h étant très important.

Sur les autoroutes wallonnes, on compte en moyenne chaque année 25 accidents avec victimes impliquant un véhicule arrêté sur le bord de la route.

L’enquête, menée auprès de 1.000 Wallons, révèle également que 10% des conducteurs ont roulé sur la bande d’arrêt d’urgence pour rejoindre une sortie ou dépasser.

Le Code de la route réserve cet espace aux véhicules prioritaires, aux secours, aux dépanneuses et aux conducteurs en situation d’urgence (panne, accident), souligne l’AWSR.

En cas de crevaison, il est conseillé de rejoindre une aire de repos, une sortie ou d’appeler le 101.

Par ailleurs, seul un tiers (34%) des conducteurs arrêtés pour un problème technique ont appliqué toutes les mesures, dévoile l’enquête.

Parmi les manquements constatés, 27% n’ont pas porté de gilet fluo, 33% n’ont pas placé de triangle de sécurité et un nombre équivalent ne se sont pas mis à l’abri derrière la glissière.

Par ailleurs, 26% sont restés dans leur véhicule.

Face à ces constats, l’AWSR lance une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux rappelant les gestes essentiels en cas d’arrêt d’urgence: allumer les feux de détresse, enfiler son gilet fluorescent, placer le triangle de danger à 100 mètres du véhicule et mettre tous les occupants du véhicule à l’abri derrière la glissière de sécurité.

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