BRUXELLES 12/04/2023 15:30 (AraBel)

 

Entre janvier et mars 2023, selon l’OIM, 7700 personnes exilées, d’origine subsaharienne (principalement originaires du Niger, Mali, Guinée, Nigéria et Sierra Leone), ont été expulsées d’Algérie et déplacées à la frontière avec le Niger. 5000 personnes sont arrivées à pied à Assamaka et sont actuellement livrées à elles-mêmes, dans des conditions de vie inhumaines.

 

Face à l’intensification des refoulements et la forte augmentation du nombre de personnes migrantes revenants d’Afrique du Nord à Agadez ces derniers mois, les organisations humanitaires locales et internationales manquent de ressources et de capacités pour apporter une aide vitale à ces personnes vulnérables à Assamaka mais aussi à Arlit et Agadez.

 

Médecins du Monde estime qu’il est crucial de mobiliser davantage de moyens financiers, logistiques, et de renforcer encore davantage la coordination entre organisations humanitaires, acteurs de la société civile et institutions publiques, afin de pouvoir venir en aide aux personnes impactées.

 

Pour Médecins du Monde, cette crise humanitaire est la conséquence de l’externalisation de la gestion des frontières et des politiques migratoires de l’Union européenne, qui ne cessent de se durcir. Ces politiques migratoires ne respectent pas le droit international, ni les droits fondamentaux de ces personnes exilées.

 

 

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