Bruxelles: Comeos appelle à la réouverture de l’Horeca : « Nous ne pouvons plus attendre! »

Le 21 mars est la date à laquelle notre pays a été placé en confinement pour la première fois. Et cela fait également huit mois que l’Horeca est fermé en raison de la crise sanitaire. Depuis lors, 80.000 personnes ont été placées au chômage technique et le secteur de l’Horeca a subi d’importante perte. Dominique Michel directeur général de Comeos déclare qu’il est vraiment temps de rouvrir, il poursuit « le gouvernement devrait prendre la décision lors du comité de concertation de vendredi et l’annoncer immédiatement ». Pour lui les conséquences économique et sociales sont presque impossible à rattraper ».

En plaçant des mesures supplémentaires en plus de celles déjà connues cela permettra une réouverture non seulement aux restaurants mais aussi pour les cafés. M. Michel « tout le monde est placé au même pied d’égalité, une fermeture générale à 23h partout en Belgique. Un compteur de CO2 obligatoire, pour vérifier la qualité de l’air et des chaises placées dos à dos et à 1,5 mètre l’une de l’autre, nous semblent également réalisables ».

Dominique est bien conscient que les virologues sont loin d’être enthousiaste à l’idée d’une réouverture rapide du secteur de la restauration. Il poursuit « Avec tout le respect que je dois aux virologues, cette crise a un coût financier et social sans précédent. Le moment est venu de mettre en balance les coûts en termes de santé et les énormes coûts sociaux. Nous ne pouvons pas continuer à attendre ». Les vacances de Pâques (à partir du 5 avril) semblent être la période de relâchement la plus précoce possible à leurs yeux, mais même dans ce cas, le secteur de l’horeca n’est pas en première ligne.

Nous ne voulons pas que les gens puissent manger en terrasse mais pas à l’intérieur. Ou que les entreprises ne soient autorisées à ouvrir que le jour et non le soir. De telles situations peu enthousiasmantes peuvent donner au gouvernement le sentiment d’avoir fait quelque chose pour le secteur de la restauration, mais d’un point de vue économique, autant ne rien faire. Ce n’est tout simplement pas rentable”.

Le patron de Comeos estime que la décision doit être prise se vendredi afin de se préparer au mieux, « le secteur doit être capable de s’organiser. Une réouverture quelques jours après l’annonce n’est pas réaliste ». Le temps que les producteurs de denrées alimentaires produisent d’avantage cela peut prendre des semaines.

Le patron de Comeos a bon espoir que sa demande devienne réalité. “Nous sommes restés silencieux pendant des mois. Vous ne m’auriez jamais entendu délivrer ce message début janvier – la situation n’était pas encore sous contrôle. Maintenant, c’est possible. Lors de la discussion sur la réouverture des magasins en mai de l’année dernière, nous n’étions pas non plus sur la même longueur d’onde que les experts, mais le gouvernement nous a écoutés. Et la réouverture n’a jamais eu d’impact sur les chiffres”.