BRUXELLES 23/10/2023 13:47 (BELGA)

Cinq attaques « illégales » commises par Israël dans la bande de Gaza ont été recensées entre le 7 et le 12 octobre par l’organisation non gouvernementale (ONG) Amnesty International qui les qualifient de « crimes de guerre ». Cette dernière prétend lundi disposer de « preuves accablantes ».

Elle se base sur des témoignages, des images satellites ainsi que des vidéos et des photos « vérifiées » des sites visés par les bombardements israéliens.

Ces attaques ont « bafoué le droit international humanitaire », conclut-elle.

Dans plusieurs cas, les investigations « n’ont pas conclu à la présence de cibles militaires dans la zone au moment de l’attaque ». L’ONG rappelle que les attaques disproportionnées ou menées sans distinction entre objectifs civils et militaires, sont proscrits par le droit international.

Elle a également relevé que l’armée israélienne n’a pas toujours émis d’avertissement à la population avant de frapper ou quand elle l’a fait, ce n’était pas de manière efficace:

« Dans certains cas, elle n’a informé qu’une seule personne de la frappe qui a touché des immeubles entiers ou des rues bondées, ou a donné des ordres d »évacuation’ peu clairs, qui ont laissé les habitants dans l’incertitude quant aux horaires.

Dans les cinq frappes examinées, les forces israéliennes n’ont pas veillé à ce que les civils puissent évacuer vers un lieu sûr.

 » Par conséquent, la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, demande à ce que « le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) accélère les enquêtes en cours sur les éléments mettant en évidence de possibles crimes de guerre et autres crimes de droit international imputables à toutes les parties ».

Son employeur annonce qu’il poursuit ses enquêtes au sujet de dizaines autres offensives israéliennes.

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