Bruxelles/Tirana 16/05/2025 12:13 (BELGA)

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a jugé vendredi, à son arrivée à Tirana (Albanie) pour une réunion de la Communauté politique européenne, qu’il était temps d’intensifier la pression sur la Russie jusqu’à ce que Vladimir Poutine soit prêt pour la paix.

Après la séquence de la rencontre avortée entre Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, il est clair que « le président Poutine ne veut pas la paix », a déclaré la cheffe de l’exécutif européen.

L’UE travaille donc à l’élaboration d’un nouveau train de sanctions, dont les principaux éléments seront une interdiction de Nord Stream – les deux gazoducs reliant la Russie à l’Allemagne par la Baltique -, mais aussi de nouvelles listes ciblant les vaisseaux de la « flotte fantôme » russe – ces vieux pétroliers qui permettent à Moscou de contourner l’embargo sur le pétrole -, ou encore un plafond de prix plus bas pour le pétrole brut.

Le secteur financier russe (banques russes ou de pays tiers soutenant la Russie) sont aussi dans le collimateur.

Ursula von der Leyen a rappelé que Vladimir Poutine avait lui-même annoncé, en vue des célébrations du 9 mai, un cessez-le-feu qu’il n’a jamais respecté.

L’Union européenne, l’Ukraine et les partenaires internationaux, dont les États-Unis, se sont associés pour demander un cessez-le-feu complet et inconditionnel d’au moins 30 jours, mais le président Poutine a continué à frapper l’Ukraine.

Il a proposé une rencontre entre l’Ukraine et la Russie en Turquie ; M. Zelensky était prêt à le rencontrer, mais M. Poutine ne s’est pas présenté.

« Le président Poutine ne veut pas la paix. Il est temps d’intensifier la pression jusqu’à ce qu’il soit prêt pour la paix », a confirmé Mme Von der Leyen.

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