La grève dans les transports publics en Belgique, STIB, SNCB, De Lijn, TEC, … la mobilité en Belgique, ça reste une aventure !
On a les embouteillages à Bruxelles qui sont parfois ingérables quand on prend les transports bruxellois, on a les sommets européens et les matches des Diables Rouges qui engendrent des perturbations à répétition, mais on a ce lundi eu droit à une grève qui perturbe à nouveau la mobilité des transports et donc les déplacements de nos concitoyens. Prenez les trains. En étant (un peu, mais pas beaucoup) mauvaise langue, on pourrait dire que le ticket Hello Belgium qui est arrivé avec un peu de retard … est hyper représentatif de ce que vivent les clients au quotidien.
Entre les rails défaillants, les embouteillages Gare Centrale (6 voies sur une gare ou il y a autant de passage, vous pouvez le tourner comme vous voulez, ça n’a strictement aucune chance de fonctionner de façon correcte), les situations folkloriques (trains supprimés à cause d’un trop plein de feuilles mortes, conducteur qui prennent leur pause pour manger sans prévenir et laissent leur passager en plan, signalisation défectueuse, contrôleurs désagréables, connexion wi-fi défaillante entre Boitsfort et Groenendael), la liste est longue.
Parce que dans ce pays si particulier que le destin fit nôtre, tout est prétexte à communautaire et à servir non l’intérêt commun mais ses électeurs et un vil intérêt dans nos querelles de clochers qui rendent notre plat pays incompréhensible au restant de la planète. On le voit aussi dans nos transports ferroviaires, ou les pannes et problèmes il suffit d’aller sur le Twitter de l’opérateur national, semble plus souvent survenir en Wallonie qu’en Flandre.
Ce n’est pas ce qu’attend le citoyen et ça n’est pas ce qui va lui redonner confiance en le politique. Assurer un transport valable c’est un devoir élémentaire. Si le mouvement social de ce lundi sert à lancer une réflexion à ce sujet, il aura été utile. L’espoir fait vivre.