La ville de Bruxelles en guerre contre AirBnb
Cette guerre concerne plus précisément les logements AirBnb qui sont qualifiés « d’illégaux .
Le Collège des Bourgmestres et Echevins de la ville de Bruxelles vient d’approuver un plan d’action pour endiguer le développement dit « sauvage » des hébergements touristiques illégaux. Le Collège espère ainsi remettre sur le marché locatif plus de 1 000 logements d’ici la fin de la législature.
Car il apparaît que dans le monde de AirBnb, dans plusieurs cas, il ne s’agit plus de particulier qui loue sa chambre ou sa maison (ce qui était l’esprit de base d’AirBnb), mais il s’agirait plutôt de professionnels qui achètent des maisons entières ou plusieurs appartements pour ensuite les faire louer sur des plateformes. On parle donc d’un véritable business. Qui n’est pas sans conséquence. La location classique disparaît, ce qui crée une augmentation du prix de l’immobilier.
Sur le site AirBnb, il y a 7 400 biens situés dans la région bruxelloise. Et avec ses 2 200 biens, la ville de Bruxelles est la commune où on en dénombre le plus !