Infrabel relance les travaux du RER
Mercredi 30 octobre, Frédéric Sacré, le porte-parole d’Infrabel, était l’invité de Darrez et Laure dans « Bruxelles s’éveille ». Pour la première fois depuis la reprise des travaux du RER, sur la ligne 124 en février dernier, Infrabel a décidé de reprendre ces aménagements le week-end passé.
Les travaux du RER reprennent, le porte-parole d’Infrabel explique : « Qu’est-ce qu’un RER ? C’est du ferroviaire, ce n’est pas comme à Paris ou le RER peut être assimilés à du métro. Ici, on parle bien de train. Le principe fondateur du RER, c’est de mettre à 4 voies là ou il en existe que deux pour l’instant. Cinq axes périphériques à Bruxelles qui relie pour ce qui concerne la partie « francophone » du pays. Bruxelles à Nivelles d’une part. Où en effet de gros travaux ont eu lieu ce week-end. Et ensuite Bruxelles à Ottignies d’autre part. Donc on place 4 voies pour pouvoir circuler davantage le train ».
Concernant les travaux qui ont démarré il y a environ eux ans, aussi bien entre Bruxelles – Nivelles qu’entre Bruxelles et Ottignies, les travaux qui ont redémarré plus précisément puisque la société a eu des garanties de financement de la part du gouvernement Fédérale. Il a reçu 1 milliard complémentaire à investir dans les grandes infrastructures et qui sur base de cette enveloppe, a relancé ces travaux. Les travailleurs d’Infrabel travaillent toutes les nuits de manière discrète sur cette ligne, Bruxelles-Nivelles en particulier. Ils sont occupés à faire du génie civil, en clair lorsqu’on passe de deux à quatre voies. Il faut bien entendu avoir l’espace suffisant pour poser ces deux nouvelles voies, et c’est ce qu’Infrabel est occupé à faire. Majoritairement, il sent que les utilisateurs du train s’en rendent compte, car ils travaillent de nuit. Quelques fois, ils coupent totalement le trafic le week-end pour mener de travaux d’une plus grande envergure.
Le chantier du RER a rencontré plusieurs péripéties. La première d’entre elle, a été le fait qu’il couvre trois régions du pays. Il fallait que chacune des régions, Bruxelles, Flandre et Wallonie, délivre des permis. Concernant la Flandre, la portion flamande de la ligne 124, donc entre Bruxelles et Nivelles. Plus précisément, les communes de Linkebeek et de Rhode-Saint-Genèse. Ils ont eu des permis qui ont été ensuite cassés. Par conséquent, ils n’ont jamais eu l’autorisation de commencer les travaux. Ce moment-là à échelonner dans le temps les travaux et fait en sorte d’épuiser les fonds initiaux qui avait été alloués à l’ensemble de ce projet. Faute d’argent Infrabel n’a pas voulu endetter le contribuable. Ils ont donc donné un signe : devoir freiner le déroulement de ces travaux.
Certains ponts vont être détruits, car il faut faire de la place, cela fait partie des aménagements nécessaires. Il faut créer de l’espace. Mais cela a stoppé le trafic pendant 48 heures, car en effet, c’est des anciennes structures et des ponts dont la portée était insuffisante pour couvrir les quatre futures voies. À cet endroit, sera construit un nouvel ouvrage qui sera évidemment plus long pour couvrir l’étendu des nouvelles voies. La mise en service des tronçons est prévue pour 2025 (tronçons par tronçons). La fin complète des travaux est aujourd’hui fixée à 2031.