Crise migratoire et falsification de documents
Depuis le début de la crise migratoire en 2015, la frontière franco-italienne (entre Menton et Vintimille), est une zone médiatiquement connue.
Et pas seulement à cause de l’arrivée des migrants, mais aussi parce que des scènes assez douteuses y sont jouées. D’ailleurs, la préfecture des Alpes-Maritimes a notamment été épinglée pour non-respect du droit d’asile.
Il semblerait, en effet, que dans la région de nombreux migrants (qui étaient pourtant mineurs) aient été renvoyés en Italie. Un tour de passe-passe qui a été réussi grâce à la falsification de leurs documents par la police. La loi interdit effectivement de renvoyer un mineur isolé chez lui. Pour contourner cette interdiction, des policiers ont ainsi changé la date de naissance de certains jeunes afin de pouvoir les renvoyer en Italie.
De nombreuses ASBL ont décidé de venir en aide à tous ces adolescents menacés d’être envoyés en Italie. Il y a notamment l’association Tous Citoyens qui héberge les mineurs et qui les aide dans leur démarche pour leur droit de recours.
Si au bout de la procédure, l’enfant est reconnu mineur, il est placé sous la protection des foyers de l’enfance jusqu’à ses 18 ans. Entre-temps, le jeune pourra soit travailler soit bénéficier d’une formation en boulangerie, mécanique ou encore en pâtisserie. Un chemin qui lui permettra certainement de retrouver un peu d’espoir dans un début de vie tourmenté.