Climat Express et Coalition Climat ont rassemblé 2.400 personnes pour le climat
Nicolas Van Nuffel, porte-parole de Coalition Climat, était l’invitée de Darrez et Laure dans « Bruxelles s’éveille » ce mardi matin. En marche de la conférence climat de l’ONU, la COP 25 qui se tiendra à Madrid. Climat Express et la Coalition climat ont réussi le pari de rassembler environ 2.400 personnes qui ont pris part ce dimanche après-midi a une chaîne humaine pour le climat à Bruxelles.
« On n’a pas organisés ça par hasard, et pas à n’importe quel moment évidemment, puisque d’un côté, on a un sommet qui se déroule pour le moment à Madrid. Le grand sommet mondial pour le climat, la COP 25 et de l’autre, on attend toujours un gouvernement Fédérale ». Il a ajouté : « C’est la raison pour laquelle on a organisé cette chaîne humaine ». Il souhaite que la Belgique puisse parler d’une voix ambitieuse à la COP 25 et donc annoncé qu’elle va enfin rejoindre les pays qui sont réellement ambitieux pour le climat.
Le gouvernement doit être donc en état de marche et prendre des mesures qui s’impose pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’une part et de l’autre pour appuyer tous les pays du sud qui se battent contre le réchauffement climatique et auxquels on a promis des moyens.
Des objectifs ont déjà été fixés pour 2020 et pour 2030. La Belgique s’était engagée à réduire ses émissions de 15 % pour 2020 par rapport à 1990, une année faisant référence à l’époque où les luttes contre le réchauffement climatique ont commencé. Nicolas Van Nuffel confie : « On sera probablement à au moins -12 ou -13 % quelque chose comme ça. Ce qui est surtout inquiétant, c’est que s’il n’y a pas des mesures qui sont prises, c’est l’échéance de 2030 qui va être catastrophique.
Une série d’actions ont été organisées. Notamment la chaîne humaine, où autour d’elle était repartis des points nommés « check-point » dont le but était d’attirer l’attention sur les différentes dimensions de la lutte contre le dérèglement climatique.
Quatre activistes ont parcouru 140 kilomètres à pied entre Ostende et Bruxelles durant le week-end et ont rejetés l’eau de mer qu’ils transportaient dans la fontaine du Mont des Arts. Le but était de montrer que la mer monte explique le porte-parole : « On ne la sent pas encore beaucoup en Belgique parce que d’abord, on n’a pas une très grande côte. Dans toute une série de pays d’Afrique et d’Asie, on voit déjà des conséquences très grave. »