Attaque à l’arme blanche : la piste terroriste retenue (Londres)
Vendredi 29 décembre, une attaque à l’arme blanche a eu lieu au London Bridge provoquant ainsi la mort de deux personnes et blessant trois personnes. Le suspect a été abattu par la police, il portait un engin explosif factice. L’attaque est traitée par les forces de l’ordre comme un acte terroriste.
Boris Johnson, le Premier ministre, a déclaré sur le réseau social, Twitter, être « tenu au courant de l’incident » qui s’est déroulé à quelques jours d’un sommet de l’Otan rassemblant à Londres mardi et mercredi plusieurs chefs d’Etat dont Donald Trump et Emmanuel Macron, et à moins de deux semaines des législatives du 12 décembre. Il a « remercié la police et les services de secours pour leur réaction immédiate ».
La police a précisé sur Twitter également : « La police a été appelée à 13 h 58 (locales et GMT) pour une attaque à l’arme blanche près de London Bridge ». Elle a ajouté : « Un homme a été arrêté par la police. Nous pensons qu’un certain nombre de personnes ont été blessées ». Il a été affirmé plus tard dans la soirée que, deux personnes étaient décédées et trois autres avaient été blessées.
« Nous avons désormais déclaré un incident majeur et nous avons plusieurs équipes sur place », ont déclaré de leur côté les services ambulanciers de la capitale du Royaume-Uni.
Vendredi après-midi, un lourd dispositif policier était déployé sur place, bloquant l’accès aux passants afin qu’il ne puisse pas s’approcher à moins de 100 mètres du pont, où une dizaine de bus étaient totalement immobilisés.
Une journaliste de l’AFP a observé que trois bateaux des forces policières stationnaient sous le pont et de nombreuses ambulances étaient sur les lieux.
La police avait auparavant à déclarer traiter « un incident » à London Bridge, où un journaliste de la BBC a dit avoir entendu des coups de feu et vu un homme mis à terre par la police. Le lieu a été bouclé.