10.000 personnes ont manifesté à Bruxelles contre les violences faites aux femmes
Dimanche 24 novembre, une manifestation a commencé en milieu de journée au carrefour de l’Europe, dans le centre de Bruxelles. D’après les estimations de la police,10.000 personnes sont venues pour protester contre les violences faites aux femmes, à la veille de la journée internationale dédiée à cette problématique.
La plateforme Mirabal, qui rassemble une centaine d’organisations de la société civile, était à l’origine de l’appel à manifester dans la capitale. Elle requiert une gestion plus efficace de toutes les formes de violences visant les femmes. Une manifestation semblable avait totalisé 5.000 personnes l’année dernière. Les manifestants s’étaient rassemblés sur la place face à la gare centrale aux alentours de 14 h 00.
Sur les pancartes des manifestants, femmes, enfants et aussi également beaucoup d’hommes, on pouvait y lire, « On en a marre » ou encore « Pas une de plus ». Devant le Palais de justice, les manifestants ont fait « du bruit », provoquant ainsi la sonnerie des alarmes, pour « lutter contre le silence ».
Céline Caudron, une des organisatrices du rassemblement, a expliqué à L’AFP : « La Belgique est un pays très complexe avec plusieurs niveaux de pouvoirs, fédéral, régions, communautés, et tous ces niveaux de pouvoir font des petites choses contre les violences faites aux femmes. Mais la première chose qu’on demande, c’est un plan national ».
D’après le blog Stop Féminicide, créé par des associations féministes, en 2019, 22 femmes ont déjà été tuées en Belgique « parce qu’elles sont des femmes ». Les noms de ces victimes ont été cités juste avant le début de la marche. Ensuite, il y a eu un moment de silence, suivi d’un « cri de colère ».
La plateforme Mirabal Belgium a envie de poursuivre cette manifestation par des actions ce lundi 25 novembre avec par exemple une minute de bruit à midi, durant l’action « She Had A Name ».